L’Aïkido, la seule discipline martiale accessible à tous

Il est nullement nécessaire d’être un sportif accompli, d’être endurant, musclé… pour pratiquer l’Aïkido, puisque le but à atteindre est d’utiliser la force du partenaire et non sa propre force. Chacun peut donc pratiquer en fonction de ses possibilités physiques, le but étant précisément de mieux les connaître. Une telle pratique est donc accessible à tous, hommes et femmes, de l’âge tendre à l’âge mûr.

L’Aïkido et les Enfants

Voir l’article  »Les enfants et l’Aïkido une méthode d’éducation complète »

L’Aïkido et les femmes

Dans les activités sportives, la compétition impose une répartition des pratiquants par catégories, selon le sexe, le grade, l’âge ou le poids. Or, par essence même, l’Aïkido se défend de différencier ses pratiquants(es) et donc d’’envisager une pratique féminine spécifique :L’Aïkido traditionnel s’oppose à toute idée de compétition et de performance physique, ce qui évacue toute catégorisation sexuée : sur le tatami, femmes et hommes pratiquent ensemble, progressent ensemble, passent leur grades ensemble. En effet, la pratique de l’Aïkido ne dépend pas de la force physique du pratiquant ou de la pratiquante, mais de celle de l’adversaire, dans la mesure où il s’agit de récupérer  l’énergie de son attaque et de la lui retourner.  L’essentiel de l’apprentissage de l’Aïkido réside dans la capacité à s’adapter à autrui  et à apprendre d’autrui ; et c’est précisément cette indifférenciation et cette variété des adversaires qui fait de l’Aïkido une discipline originale et enrichissante.
L’Aïkido traditionnel considère ses pratiquants(es) comme des individus, des personnalités, des sensibilités, chez qui sont stimulées et développées des qualités universelles :

  • sur le plan mental, la martialité alliant détermination, réactivité et adaptabilité, pour se concentrer dans le temps de l’attaque et prendre le contrôle de l’autre sans le contraindre ;
  • sur le plan physique, la tonicité et la mobilité nécessaires pour réagir à l’attaque et conduire l’adversaire au sol.

De plus, en tant que « voie » ( le « do »), l’Aïkido s’inscrit dans un cheminement personnel et dans une quête universelle : la connaissance de soi. En permettant à chacun-e de trouver sa place en tant qu’individu, par rapport à soi, aux autres et au monde, l’Aïkido accroît l’estime de soi comme le respect d’autrui.

Aïkido et les seniors débutants

Les bienfaits du sport chez les séniors

A partir de 50 ans la masse musculaire et la force diminuent de 40 à 50% selon les personnes. Avec l’âge l’essoufflement est aussi plus important, la prise de poids n’est pas rare et l’équilibre est de plus en plus fragile. La capacité des seniors à conserver une vie autonome est diminuée, les risques de chutes plus fréquents. Rester inactif représente alors un danger à partir d’un certain âge. Pour lutter contre ces méfaits, le sport pratiqué en douceur, est une très bonne thérapie.

Ainsi l’activité sportive permet de :

  • Diminuer le risque de chutes
  • Diminuer le risque d’obésité
  • Réduire le stress et prévenir les maladies cardiaques
  • Contribuer à la baisse du cholestérol
  • Lutter contre l’ostéoporose
  • Améliorer les défenses immunitaires
  • Entretenir les muscles
  • Créer du lien social, diminuer le risque de dépression

L’Aïkido s’inscrit très naturellement dans cette démarche. Au-delà de l’aspect purement thérapeutique, il joue un rôle préventif très important et apporte beaucoup de bien être aux « Seniors débutants ». On appelle Séniors débutants tous ceux qui, à partir de 50 ans, commencent une activité physique.

Les bienfaits de l’Aïkido

– Retrouver et développer l’énergie fondamentale :

C’est le sens du « ki » de l’Aïkido (le chi Chinois). En s’appuyant sur des exercices respiratoires l’accent est mis, dès les premiers cours, sur la posture (rester droit en toute circonstance et ainsi préserver la colonne vertébrale) et la respiration abdominale profonde. Les progrès sont rapides et les exercices recommencés au début de chaque cours.

– L’équilibre :

Réalisation de nombreux exercices de déplacement qui, grâce à la conscience de son centre, permettent d’améliorer l’équilibre.

– Ne pas craindre une agression :

En Aïkido le partenaire mime une agression (coup ou saisie, frappe avec arme). Cette « agression » est adaptée au niveau de chacun. Il s’agit de l’utiliser, sans violence, et de la retourner contre l’adversaire. Progressivement le pratiquant prend (ou reprend) confiance en lui, même pour les actes les plus simples de la vie quotidienne,  sortir et aller vers les autres, s’exprimer en public….. sans excès, ni repli sur soi.

 – Faire vivre son corps dans l’espace :

Retrouver la confiance en son corps en acceptant d’aller au sol et de se relever facilement en équilibre. Se mouvoir dans toutes les directions en étant prêt à s’adapter immédiatement à une nouvelle vision de l’environnement.

– Echapper à la solitude :

L’Aïkido favorise le relationnel. On appréhende mieux le fait d’être toucher par l’autre, de sentir sa force et de s’y adapter afin de développer des techniques de ripostes simples. Très vite le pratiquant se resocialise et prend plaisir à faire partie d’un groupe, à fêter en commun les phases réussies de l’apprentissage.

– Un Aïkido adapté :

Si tout ce qui est dit précédemment est vrai pour toute forme d’Aïkido, pour les Seniors débutants la pratique est adaptée. Point de chutes brutales ni de mouvements pouvant causer problème. Un Aïkido où chacun apprend à se connaître, à connaître ses limites et à accepter de ne pas les dépasser en apprenant à s’adapter à l’autre.

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